En comptabilité, la valeur ajoutée (VA) est un indicateur économique qui mesure la richesse générée par une entité économique (entreprise, organisation, etc.) au cours d’une période donnée. La valeur ajoutée est une valeur intéressante pour une entreprise car elle montre la quantité de richesse que l’entreprise produit, le surplus qui est perçu par rapport au coût de production.
L’INSEE (Institut National de la Statistique et de l’Économie) est plus technique. Plus précisément, il définit la valeur ajoutée (VA) comme le solde d’un compte de production égal à la valeur de la production moins les consommations intermédiaires. Ainsi, VA représente la différence entre la valeur finale d’un produit et la valeur du produit consommé dans le processus de production (consommation intermédiaire de matières premières, etc.). En d’autres termes, la valeur ajoutée fait référence à la valeur ajoutée qu’un opérateur économique apporte aux biens et services intermédiaires d’un tiers (fournisseur) par le biais de ses activités.
Exemple : Une entreprise spécialisée dans la vente de vêtements achète des tissus et textiles pour 5 000 € et revend des vêtements pour 20 000 €, ce qui donne une valeur d’entreprise de 15 000 € (20 000 5 000).
Remarque : Il existe deux types de valeur ajoutée, la valeur ajoutée totale lorsque l’usure des équipements n’est pas prise en compte. Sinon, valeur ajoutée nette.
Pourquoi calculer la valeur ajoutée ?
Ce dernier vise à récompenser les personnes impliquées dans la gestion de l’entreprise : les salariés, les partenaires, l’administration et l’entreprise elle-même, mais c’est surtout un indicateur précieux pour les entrepreneurs. En effet, la VA permet d’identifier l’activité actuelle d’une entreprise qui crée le maximum de valeur, en plus de mesurer la richesse générée.
Enfin, ce concept est également très adapté pour calculer d’autres chiffres clés qui intéressent l’entreprise, comme l’excédent d’exploitation total.
Qu’est-ce que cela signifie avoir une valeur ajoutée trop faible ?
La valeur ajoutée est perçue comme la richesse créée par une société. Si le ratio est trop bas, cela signifie que la vente est insuffisante (le prix est trop bas) ou l’achat est trop élevé (le coût de la matière première ou de fabrication est trop élevé). Une faible valeur ajoutée indique un dysfonctionnement du cycle économique ou une mauvaise situation financière de l’entreprise.
Comment interpréter la valeur ajoutée d’une entreprise ?
Le calcul de la valeur ajoutée d’une entreprise est un facteur important dans l’analyse de la compétitivité d’une entreprise.
La baisse de la valeur ajoutée d’une entreprise peut être liée à deux facteurs différents.
Le niveau de prépayé est trop élevé par rapport aux ventes réalisées. Vous avez besoin de revoir le mode de production, alors pourquoi ne pas envisager la sous-traitance ? Nous ne pouvons pas créer de haute valeur ajoutée car nos ventes sont inférieures à celles de nos concurrents. Cela peut être dû à des prix de vente inférieurs à ceux des concurrents du secteur.
N’hésitez pas à repenser votre prix en fonction du marché dans lequel vous évoluez. Dans les deux cas, ce calcul de valeur ajoutée permet au dirigeant ou à l’entrepreneur de prendre les meilleures décisions.
Comment interpréter une Valeur Ajoutée élevée ?
Une forte valeur ajoutée signifie que le cycle de production produit de la richesse, mais le ratio doit être suffisamment élevé pour couvrir les autres coûts de l’entreprise liés au modèle économique : les salaires et charges, les impôts et taxes, les partenaires financiers et les investisseurs.
Comment savoir si la valeur ajoutée est suffisamment élevée ?
Pour savoir si votre valeur ajoutée est suffisamment élevée, vous pouvez vous référer aux données financières de votre domaine d’activité. L’association évalue la valeur ajoutée moyenne qui permet à une entreprise de se positionner et de gérer efficacement ses activités.
Comment calculer la valeur ajoutée de l’entreprise ?
Le calcul de la valeur ajoutée est basé sur certains facteurs contenus dans le compte de résultat de l’entreprise :
- Revenus ou chiffre d’affaires : il s’agit des montants qu’une entreprise tire de la vente d’un produit ou d’un service.
- Consommation intermédiaire : C’est la valeur de tous les biens et services qu’une entreprise consomme pour produire les biens et services.
- Amortissement : C’est l’usure du matériel de l’entreprise. Il est calculé par rapport au coût d’acquisition lié à la durée de vie du bien.
Exemple : Une entreprise vend du matériel informatique. Le chiffre d’affaires de l’exercice s’élève à 1 500 000 €. L’entreprise a dépensé 368 000 euros pour pouvoir produire autant. L’entreprise dispose également d’équipements dont le calcul d’amortissement est fixé à 75 000 € par an pendant cinq ans.
La valeur ajoutée de l’entreprise est donc de 1 057 000 euros (1 500 000 – 368 000 – 75 000).
En comptabilité analytique, la valeur ajoutée d’une entreprise peut être calculée de différentes manières. Celui-ci peut être déterminé à l’aide du tableau des soldes intermédiaires.
Encore une fois, il y a trois facteurs à considérer :
- Production de l’année fiscale : calculée en additionnant les ventes, le stockage et l’arrêt de la production.
- Marge commerciale : calculée en soustrayant le coût d’achat de ces produits des ventes des produits.
- Consommation de tiers : il s’agit de l’achat de biens ou de matières premières, de coûts externes et de variations de stocks.
Remarque : Le coût d’achat des marchandises utilisé pour calculer la marge ne doit pas être pris en compte.
Ainsi, à l’aide d’un tableur SIG, la valeur ajoutée d’une entreprise est calculée comme suit : Production de l’exercice + marge commerciale – consommation de la part des tiers.
Exemple : Une entreprise à la fin de l’exercice a une valeur de production de 2 000 000 d’euros, une marge de transaction de 500 000 euros et une consommation de tiers de 700 000 euros.
La valeur ajoutée de l’entreprise est de 1 800 000 € (2 000 000 + 500 000 – 700 000).
C’est quoi la valeur ajoutée brute ?
La valeur ajoutée totale ou brute s’appelle le calcul de la valeur ajoutée qui ne prend pas en compte l’usure de ce bien d’équipement (Produit intérieur brut, on parle du fameux PIB, donc on parle de profit total. Celui-ci est égal à la somme de toutes les économies. De toute la richesse produite domestiquement par le sujet). Après déduction du coût d’amortissement des équipements de production, on peut parler de valeur ajoutée nette.